Le principe est d’ anticiper une probabilité de chute de branches ou d’ arbre due à une faiblesse ou un défaut mécanique sur un arbre. Il existe plusieurs types de haubans ( textiles, câbles inox …) et plusieurs possibilités de fixation ( sangles, perçage et tige filetées …).
Il faut avant toute chose bien identifier le risque, attentivement observer l’ arbre et bien évaluer la situation dans son environnement.

Une branche peut ainsi être haubanée et, en cas de rupture, être retenue à d’ autres branches pour éviter qu’ elle ne chute et ne fasse des dégâts.

Il est possible de verrouiller deux axes ( ou branches maîtresses ) qui ont tendance à s’ écarter, soit en perçant les axes pour poser des tiges filetés et des câbles, soit en plaçant des sangles dans le but de sauvegarder un arbre qui pourrait, en cas de rupture, s’ ouvrir en deux, ou perdre une grosse branche et donc d’ être amputé d’ une partie importante de sa masse et en être énormément affecté.

Nous pouvons également attacher un arbre entier à un point fixe au sol ou au pied d’ un autre arbre, afin de dévier sa trajectoire pour limiter les dégâts dans le cas où l’ arbre viendrait à chuter.

Ce sont trois exemples qui montrent le large panel de possibilités que peut offrir cette méthode.
Les haubans peuvent s’ avérer une bonne alternative à l’ abattage d’ un arbre ou à la suppression d’ une ou plusieurs branches et ainsi conserver de vieux arbres sur lesquels les défauts peuvent s’ accumuler, ou de jeunes arbres pour essayer de corriger des défauts qui pourraient entraîner des problèmes à l’avenir.

L’ essentiel lors de cette démarche est principalement de bien répertorier et évaluer les défauts mécaniques que peut présenter l’ arbre en l’ observant attentivement, ainsi que de choisir la solution la plus adaptée à la situation en prenant en compte l’ arbre en lui même ainsi que son environnement.